چکیده:
Le thème du crime a attiré toujours l’attention des écrivains qui
étaient depuis toujours à la recherche des intrigues compliquées et
sophistiquées. Cette attention est renforcée de plus en plus par le biais
des crimes qui restent pour jamais irrésolus non seulement pour ceux
ou celles qui les jugent, mais aussi pour ceux ou celles qui les
commettent. Les crimes commis dans L’Étranger d’Albert Camus et
dans Les Mains sales de Jean-Paul Sartre, faisant partie de ces crimes
énigmatiques, font ici l’objet d’une approche comparée au niveau des
ressorts dont le « hasard » se trouve comme le plus essentiel, mais
aussi au niveau du jugement et du châtiment qui attendent ces deux
crimes fatals. Dans cet article, notre objectif sera d'illustrer d'abord la
relation que la littérature entretient avec le crime et en passant par un
petit historique de ce thème, nous nous pencherons sur les enjeux
philosophiques qui nous permettront la saisie et la compréhension de
ces deux oeuvres en question
خلاصه ماشینی:
"Les crimes commis dans L’Étranger d’Albert Camus et dans Les Mains sales de Jean-Paul Sartre, faisant partie de ces crimes énigmatiques, font ici l’objet d’une approche comparée au niveau des ressorts dont le « hasard » se trouve comme le plus essentiel, mais aussi au niveau du jugement et du châtiment qui attendent ces deux crimes fatals.
Parmi les ouvrages les plus brillants de ce siècle qui par le thème commun du crime poussent le lecteur à s’interroger sur l’atmosphère de la société, sur l’éthique et sur les rapports humains, on peut mettre en relief l’ensemble des œuvres d’Eugène Sue, ce peintre habile des bas-fonds de Paris, Le Rouge et le Noir de Stendhal qui fait du crime de son personnage un moyen d’éveiller « le bruit de la conscience individuelle » (Camus, 2005, 189), La Comédie humaine de Balzac qui met en scène toutes sortes de crimes et de criminels et Le Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo qui tourne essentiellement autour de ce qui se passe pour un condamné à mort dans la prison et ainsi met en question le jugement des hommes.
Compte tenu du changement de la notion du crime et du criminel tout au long des siècles, on peut prétendre que Camus et Sartre héritent de leurs prédécesseurs quelques éléments dignes à réfléchir ainsi que l’atmosphère tragique de leurs œuvres, le destin funeste de leurs personnages et une réflexion philosophique sur le destin de l’homme parmi les hommes, la conception de l’acte gratuit et de meurtre par hasard."