چکیده:
Au début du XXe siècle, au sein de la littérature persane, les revendications pour faire un renouveau poétique se fait entendre dans les revues naissantes qui, à la lumière de la traduction, aspiraient le renouvellement de la littérature persane. En vue de présenter les réflexions théoriques et les essais poétiques de cette époque, cet article se propose de présenter une des revues phares, intitulée Irânšahr, publiée à l’étranger, et d’analyser «Qalb-e mâdar», l’un des poèmes les plus connus d’Iraj Mirza, paru dans le numéro 4 de la 2e série de ladite revue. Ce poème fut réputé autant dans la revue même qu’auprès de la critique persane comme un exemple réussi de la traduction. Ainsi, nous essayons de donner un compte rendu succinct des publications de cette revue et de relever ses contributions à la modernisation de littérature persane. Nous nous penchons également sur les éventuelles sources étrangères de «Qalb-e mâdar». Une étude comparative des textes sources et cible, nous permettra d’analyser les stratégies suivies par le traducteur et d’estimer le résultat de son travail et de mesurer ses éventuels apports pour la modernisation de la poésie persane.
خلاصه ماشینی:
En vue de présenter les réflexions théoriques et les essais poétiques de cette époque, cet article se propose de présenter une des r evues phares, intitulée Irânšahr, publiée à l’étranger, et d’analyser «Qalb-e mâdar», l’un des poèmes les plus connus d’Iraj Mirza, paru dans le numéro 4 de la 2e série de ladite revue.
Une étude comparative des textes sources et cible, nous permettra d’analyser les stratégies suivies par le traducteur et d’estimer le résultat de son travail et de mesurer ses éventuels apports pour la modernisation d e la poésie persane.
Ainsi, on entend pour la première fois le discours de la modernisation littéraire en Iran dans les propos des intellectuelles iraniens, à savoir: Akhondzadeh, Agha khan Kermani, Malkom khan, entre autres, qui, sous l’influence de la littérature française, cherchent une francisation de l’art poétique persan.
C’est sous l’effet de la traduction qu’ils commencent, nous paraphrasons le manifeste de la revue Dâneškadeh, à repenser l’art poétique persan et le style des qodamâs et en s’inspirant des nouveaux mouvements littéraires, eu égard aux attentes de la société, ils espèrent trouver à travers la traduction les moyens pour inspirer e l’invitation des auteurs iraniens à chercher une interface entre les deux littératures.
Avant de mettre en regard la fameuse traduction d’Iraj Mirza, «Qalb-e mâdar», publiée et présentée dans cette revue comme un exemple réussi de l’adaptation du texte étranger, nous présentons ses éventuelles sources étrangères et nous essayons de relever les ressemblances et dissemblances des textes sources et cible.