چکیده:
La poésie de V.Hugo est une «grappe d’images» et Bachelard, le grand critique de
l’imaginaire recueille ces images tout au long de ses ouvrages consacrés aux
quatre éléments. En effet, malgré la présence des anthithéses dans les images
littéraires, l’imaginaire de V. Hugo atteint son unité dans une rêverie
cosmique. C’est l’image cosmique qui donne à la poésie de V. Hugo une unité de
rêverie. Ces images qui réunissent la présence de plusieurs éléments ne se
contredisent pas; de plus par leur richesse et leur complexité elles créent la
métaphore complète du cosmos. «Tout devient à la fois grand et stable quand la
rêverie unit cosmos et substance.» Ainsi, c’est au-delà de l’imagination des
éléments qu’il saisit l’essence de l’imaginaire de V. Hugo dans les rêveries
cosmiques. Grâce à la rêverie cosmique, l’imaginaire du poète réunit tous les
éléments dans une «métaphore totale»: le monde est habité par la totalité de
l’être et l’univers immense devient un «chez soi» dans l’imaginaire du poète.
خلاصه ماشینی:
"Or, ce qui intéresse Bachelard, c’est la primauté de l’imagination sur la perception du réel, et il écrit à ce propos dans la Terre et les rêveries du Repos: l’objet pour le poète est déjà une image, l’objet est une valeur de l’image, l’objet réel n’a une puissance poétique que par l’intérêt passionné qu’il reçoit de l’archétype.
Hugo, tout au long de son parcours qui va de l’imagination matérielle à l’imagination dynamique: tout d’abord, à travers des ouvrages consacrés aux quatre éléments, il cherche à travers les métaphores et les images poétiques, la prédilection du poète pour l’un de ces éléments, mais à partir de la poétique de l’espace, la tendance de la phénoménologie s’affirme davantage dans sa méthode et oriente sa démarche vers une nouvelle lecture et une meilleure interprétation des textes hugoliens pour découvrir finalement dans la poétique de la rêverie, l’imagination cosmique du grand poète.
Selon Bachelard, dans l’imagination du poète la provocation vient du rocher invincible: Les deux rochers, tout ruisselants encore de la tempête de la veille, semblaient des combattants en sueur… (Bachelard 1947: 199) Hugo parle également du «froncement pensif du sourcil des rochers», et l’image du front des rochers est selon Bachelard le visage du sphinx qui lui parait comme une «application objective du véritablecomplexe du front pensif» analysée par Ch. Baudouin dans La Psychanalyse de V.
On a trop souvent considéré que le dynamisme cosmique de la poésie de Hugo a trouvé son impulsion dans la contemplation de l’océan, alors que manifestement les éléments terrestres comme les rochers nourrissent profondément l’imaginaire du grand poète: Qui longe cette côte passe par une série de mirages."